Sur les quatre axes de la synthèse faite par Edouard Philippe.
1) Il perçoit un appel à la responsabilité des gouvernants et demande des comptes : exaspération fiscale ; exaspération des 80 km/h. Par où, le Premier Ministre reprend la main de l'action après la discussion. Et il fait son mea culpa, tant sur les impôts que sur les 80 km/h sans perdre de vue les objectifs (réduction de la dette et sécurité routière)
2) Il perçoit le cœur de la protestation des gilets-jaunes : l'isolement et le fruit d'une déstructuration des territoires. La France a réussi à faire émerger de grandes métropoles au-delà de Paris, mais l'isolement, le sentiment d'abandon est présent. Il faut des « services publics de contact ». Cette partie est très convaincante et c'est là je trouve la partie la plus claire de ce bilan.
3) Je suis moins convaincu par l'axe du déficit démocratique qui reste très confus : « on ne gouvernera plus comme avant ! » Mais l'horizon reste flou : il faut une démocratie plus représentative, mais aussi plus participative et plus délibérative ! C'est peu de dire que les concepts sont ici mélangés … Je crains ici des dérèglements institutionnels graves (aïe !) … à moins qu'il ne s'agisse que mesures purement symboliques (ouf !)… la vigilance anti-démagogique sera de mise sur le sujet.
4) Sur l'urgence du réchauffement climatique, à propos duquel Edouard Philippe a dit qu'il ne fallait pas être « frileux » (sic), il s'agit d'élaborer un nouvel agenda face à cette préoccupation majoritaire des Français. Le message est entendu, mais la question de l'efficacité de l'action (à l'échelle nationale) et de l'ordre des priorité reste entière. Au cœur du dispositif l'enjeu de l'énergie nucléaire, qui reste en France, actuellement, l'action la plus efficace sur le sujet.
A suivre, pour la mise en musique …
1) Il perçoit un appel à la responsabilité des gouvernants et demande des comptes : exaspération fiscale ; exaspération des 80 km/h. Par où, le Premier Ministre reprend la main de l'action après la discussion. Et il fait son mea culpa, tant sur les impôts que sur les 80 km/h sans perdre de vue les objectifs (réduction de la dette et sécurité routière)
2) Il perçoit le cœur de la protestation des gilets-jaunes : l'isolement et le fruit d'une déstructuration des territoires. La France a réussi à faire émerger de grandes métropoles au-delà de Paris, mais l'isolement, le sentiment d'abandon est présent. Il faut des « services publics de contact ». Cette partie est très convaincante et c'est là je trouve la partie la plus claire de ce bilan.
3) Je suis moins convaincu par l'axe du déficit démocratique qui reste très confus : « on ne gouvernera plus comme avant ! » Mais l'horizon reste flou : il faut une démocratie plus représentative, mais aussi plus participative et plus délibérative ! C'est peu de dire que les concepts sont ici mélangés … Je crains ici des dérèglements institutionnels graves (aïe !) … à moins qu'il ne s'agisse que mesures purement symboliques (ouf !)… la vigilance anti-démagogique sera de mise sur le sujet.
4) Sur l'urgence du réchauffement climatique, à propos duquel Edouard Philippe a dit qu'il ne fallait pas être « frileux » (sic), il s'agit d'élaborer un nouvel agenda face à cette préoccupation majoritaire des Français. Le message est entendu, mais la question de l'efficacité de l'action (à l'échelle nationale) et de l'ordre des priorité reste entière. Au cœur du dispositif l'enjeu de l'énergie nucléaire, qui reste en France, actuellement, l'action la plus efficace sur le sujet.
A suivre, pour la mise en musique …
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